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Ma bibliothèque XVI, XVII et XVIII ème siècle
31 octobre 2022

Comte de Caylus, les étrennes de la saint Jean

Anne-Claude-Philippe de Tubières de Grimoard de Pestels de Lévis, comte de Caylus (1692-1765) et divers contributeurs, chez la veuve Oudot, Troyes, 1951. Les bibliographes annoncent une édition originale de 1742, à la même date, mais certains chercheurs ont mis en évidence que dans l'édition des Écosseuses de 1739, il est stipulé : « la manière gracieuse et obligeante dont le Public a bien voulu recevoir mes petites Étrennes de la S. Jean ». À moins que cette édition des Écosseuses ait été antidatée, on convient que Les Écosseuses sont la suite des Étrennes, la première édition des Étrennes serait donc antérieure. Portrait caricatural de la veuve Oudot au frontispice, sur bois et imprimé en vert, comme le titre. Selon Barbier, le portrait burlesque aurait été gravé par Caylus lui-même. In-12, reliure en pleine basane brune granitée d'époque. Dos à nerfs orné de fleurons. Pièce de titre en maroquin rouge. Mors supérieur et inférieur restaurés discrètement en tête et queue, ainsi qu'aux coins.Recueil de bons mots, satires, anecdotes, Les Étrennes de la St Jean sont une œuvre collective réunie autour du comte de Caylus, dans le salon de mademoiselle Quinault. Les membres du groupe (Montcrif, Voisenon, Crébillon fils...) se faisaient appelés « Société du bout du banc » et composèrent 10 recueils : Les Étrennes de la Saint-Jean (le plus connu et le meilleur), Les Écosseuses ou les Œufs de Pâques, Histoire de Guilleaume, Quelques Aventures curieuses et galantes des bals de bois, recueil de ces Messieurs, etc. Bien que les textes soient très variés, ils sont tous d'une grande légèreté de ton, adoptant un style naïf évoquant le parler du peuple parisien.

 

Caylus

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