Voisenon, Romans, contes et autres œuvres
Monsieur de Voisenon, (1708-1775), Romans, contes et autres œuvres, à Londres, 1777. In-12 reliure veau moucheté, dos plat, felurons, épidermures sur le dosClaude Henri de Fusée de Voisenon Abbé du Jard. «De santé délicate mais doué d'une vive intelligence, il n'était âgé que de 11 ans lorsqu'il adressa une épître en vers à Voltaire qui l'en remercia et lui prédit une carrière poétique. Ce fut le début d'une amitié qui dura jusqu'à la mort de Voisenon sans jamais se démentir. L'abbé de Voisenon s'intéresse au théâtre et fréquente des gens de lettres dans le salon de Madame Doublet, qu'il appelle affectueusement sa «marraine»: Crébillon fils, Charles Pinot Duclos, Charles-Simon Favart et sa femme, Justine. Très répandu dans la société des lettres, il est l'un des principaux membres de la Société du bout du banc de Mlle Quinault. Il fréquente aussi les salons de Mmes Geoffrin et d'Épinay. On le voit également beaucoup chez le Duc de La Vallière dans son château de Montrouge, si bien que Voltaire l'appelle plaisamment «Monseigneur de Montrouge». Grand amateur de bon vin, de bonne chère et de galanterie, on le dit amant de Madame Favart. Il écrit des romans et des contes libertins, rime des poésies légères ou à sujets bibliques, et compose des comédies en vers dont plusieurs ont du succès et un opéra (L'Amour et Psyché, 1760).