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Ma bibliothèque XVI, XVII et XVIII ème siècle
20 juin 2022

Collectif, Satyre Ménippée

Satyre Ménippée : de la Vertu du Catholicon d'Espaigne et de la tenuë des estats de Paris, à Ratisbonne, chez les héritiers de Mathias Kerner, 1711. Trois toimes. Reliure veau brun, dos à cinq ners, fleurons, étiquettes en maroquin rouge. Œuvre satirique collective mêlant prose et vers français. Elle a pour sujet la tenue des États généraux convoqués à Paris le 26 janvier 1593 par le duc de Mayenne, chef de la Ligue hostile à Henri IV, dans le but d’élire un roi catholique. La Satire Ménippée emprunte son titre à une œuvre elle-même en vers et en prose de l'érudit Juste Lipse, inspiré par Varron, auteur de Saturæ Menippeæ dont il ne subsistait à la Renaissance que quelques fragments, fort appréciés des érudits et connus de bien des fonctionnaires de chancellerie, formés aux belles-lettres de l'Antiquité. Ménippe était le nom d'un cynique célèbre pour ses railleries. La légende veut qu'une réunion de bons citoyens, «demeurés français en politique et gallicans en religion», aient prêté le secours de leur plume à Henri de Navarre, par une œuvre mi-sérieuse, mi-plaisante, afin d’aider à faire revenir dans la voie de la vérité et du bon sens les esprits égarés. C’est ainsi que serait née l’idée de la Satire Ménippée, lors d’une réunion au quai des Orfèvres, dans la maison de Guillot, chanoine de la Sainte-Chapelle, de quelques hommes d’esprit, réunis pour défendre dans une œuvre commune, les vrais intérêts de la France, qui voulait rester catholique et indépendante. Le plan de la Satire Ménippée appartient à Pierre le Roy, chanoine de Rouen et aumônier du Cardinal de Bourbon. Les sieurs Nicolas Rapin, les poètes Jean Passerat et Gilles DurantFlorent Chrestien en rédigèrent chacun une partie ; Pierre Pithou, jurisconsulte, revit l’ensemble et amena l’œuvre à son point de perfection.

 

MénippéeCollectif 4

 

Brancas

Ex-libris du Marquis de Brancas Villeneuve, (1672-1750), blason : D'azur, à un pal d'argent, chargé de trois tours de gueules, et accosté de quatre pattes de lion mouvantes des flancs de l'écu posées en chevron. Devise : DELLA BRANLA IL LEONE, OU EX UNGUE LEONEM.

 

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