Jean Baptiste Louvet de Couvray, Les amours du chevalier de Faublas
Jean Baptiste Louvet de Couvray (1760-1797), (https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Louvet_de_Couvray), Les amours du chevalier de Faublas (1787), 1825, à Paris, chez Ambroise Tardieu, quatre tomes reliés demi-cuir, in-8 avec deux eaux forte de Colin (?) par volume, dos plat. Écrit dans un style très vivant, il comporte de nombreux épisodes comiques, même si la troisième partie est plus sombre et annonce le roman noir. Autre particularité importante du roman, le héros, à la beauté androgyne, y est très souvent travesti. Devant son très grand succès, Les Amours du chevalier de Faublas a connu de nombreuses adaptations.Outre les rééditions de l’ouvrage en 1806, en 1821, en 1822, en 1842, en 1849 et en 1884, des parties du roman ont fait l’objet d’éditions disjointes : Lodoïska et Lovzinski, histoire polonaise à Paris en 1798 ou Love and patriotism! or the extraordinary adventures of M. Duportail à Londres en 1797. Par ailleurs, de nombreuses imitations ont vu le jour, orientant le roman vers un plus grand libertinage (dont les Galanteries du jeune chevalier de Faublas par le chevalier de Nerciat en 1788) ou édulcorant l’histoire vers plus de sentimentalisme (dont Madame de Lignolle, ou Fin des aventures de Faublas par Élisabeth Guénard). De tous ces romans, le Nouveau Faublas de Jean-François Mimault, récit épistolaire qui déroule les histoires de Florbelle entre 1788 et 1795, est le plus fidèle au modèle. Au xixe siècle, l’ouvrage a inspiré diverses adaptations théâtrales et tentatives romanesques. Ainsi, paraissent Lodoïska et sa fille (1820) de Karoline von Briest et les Aventures de Victor Augerol (1838) d’Agénor Altaroche. Il a été adapté maintes fois pour l’opéra